Le plan numérique et le gouvernement ouvert s’invitent dans la campagne électorale
Dans le cadre de la présente campagne électorale au Québec, l’équipe québécoise de Démocratie Ouverte et le groupe de veille E-Gouv Québec ont mis en commun leurs idées afin de soumettre aux partis en présence une série de questions sur le enjeux numériques et le gouvernement ouvert.
Dans un esprit non partisan, ces questions seront envoyées aux principaux partis politiques (Coalition Avenir Québec, Option Nationale, Parti Libéral du Québec, Parti Québécois, Québec solidaire et Parti vert du Québec) afin de leur permettre de nous répondre ou même de prendre des engagements. Par la suite, nous nous engageons à diffuser l’intégralité des réponses reçues à travers nos réseaux avant le 4 septembre prochain.
N’hésitez pas à commenter ces questions ou les partager, ce serait bien que ces enjeux deviennent viraux!
Bonne lecture!
Questions à nos prochains gouvernants
- Croyez-vous que la diffusion pro-active de l’information publique (données sur les contrats, suivi des grands projets, information budgétaire, statistiques, rapports d’inspection, etc.) pourrait aider à lutter contre la corruption en favorisant entre autres la participation citoyenne?
- Croyez-vous que les employés de l’État devraient avoir accès aux réseaux sociaux dans le cadre de leur travail afin d’améliorer la productivité et stimuler l’innovation ?
- Êtes-vous prêts à permettre la participation active des citoyens aux décisions publiques à travers les nouveaux outils numériques disponibles?
- Êtes-vous prêts à baser la réorganisation de l’administration publique sur les trois principes du gouvernement ouvert qui sont la transparence, la participation et la collaboration?
- Êtes-vous prêts à prendre les mesures nécessaires pour permettre au gouvernement de bénéficier de l’intelligence collective pour appuyer la résolution des grands enjeux de l’État? Si oui, êtes-vous disposés à rendre accessible les données publiques requises?
- Puisque vous aurez à établir une stratégie numérique pour le Québec, êtes-vous favorables à la mise en place d’un ministère du numérique dédié entièrement à sa mise en œuvre ?
Mise à jour :
- L’équipe de Québec solidaire répond à nos questions (28 août 2012)
- Au tour d’Option nationale de répondre à nos questions (29 août 2012)
par E-Gouv Québec et Démocratie Ouverte
- À lire aussi :
- De notre blogue : Élections provinciales : quelle place accorderont les partis politiques au gouvernement ouvert et 2.0?
- Du blogue de Michelle Blanc :
- François Legault et Jean Charest à propos de l’économie numérique, des médias sociaux et de l’open source
- Jean-Martin Aussant à propos de l’économie numérique, des médias sociaux et de l’open source
- Pauline Marois à propos de l’économie numérique, des médias sociaux et de l’open source
- Amir Khadir à propos de l’économie numérique, des médias sociaux et de l’open source
- Du blogue de ÉmergenceWeb.com : Québec numérique ? Des voix se lèvent en pleine campagne
Comment ferez-vous pour que chaque citoyen puisse devenir compétent numériquement ?
La compétence numérique passe par un accès à travers un accès élargi à des canaux adéquats en fonction des besoins de ceux pour qui le web demeure difficile d’accès.
Il est pensable aujourd’hui d’étendre l’utilisabilité sur des plates-formes beaucoup plus familières à des clientèles telles que les personnes âgées. Bref, ce n’est plus un enjeu technologique, mais plutôt une question de modèle d’affaires et de réelle volonté politique.
Le virage numérique du Québec est un grand oublié des enjeux électoraux. Un groupe informel de réflexion sur la musique à l’ère numérique, MusiQcNumeriQc.ca, a proposé des pistes d’actions en réponse aux rapports de la SODEC et du CALQ sur la révolution numérique. Entre surreal, nous mettons l’accent sur l’alphabétisation des intervenants du milieu culturel. Nous avons plus d’une centaine de signataires et tentons d’attirer l’attention des candidats : http://virage.musicqnumeriqc.ca.
AlphaNetisation ou alphabétisation numérique, évidemment.
Je partage largement ton point de vue sur le fait que le virage numérique est à peu près totalement absent de la campagne. Je parlerais même de « solution silencieuse » dans le cas de la publication des données publiques. Je trouve particulièrement aberrant que lorsque questionnés sur comment ils comptent faire face aux enjeux de corruption, aucun chef ni aucun média n’évoque la transparence et la participation des citoyens pour surveiller la façon dont les décideurs dépensent l’argent public.